Auteur/autrice : BCaron

Réunir un corpus de fichiers

J’avais précédemment engagé mon honneur et promis de faire un premier billet sur le transfert sécurisé de données. Et je vais sans aucune vergogne me dédire, parce que j’ai un autre sujet sur le feu qui m’amuse plus. On verra le transfert une autre fois.

Je vous propose donc un premier billet sur la recherche de fichiers exemples. Quand on fait de la préservation numérique sérieuse, on a besoin d’un corpus de test assez conséquent pour vérifier que nos procédures d’identification, de validation ou d’analyse fonctionnent bien sur une diversité de fichiers. Où allons-nous donc trouver cette diversité si nous ne l’avons pas déjà sous la main ? Il y a plusieurs solutions complémentaires que je vais vous détailler ici. N’hésitez pas si vous en voyez d’autres à me les signaler en commentaire !

D’où je parle (2/2)

Je m’étais arrêté à mon arrivée à la BnF en 2014, avec l’objectif de nouveaux défis dans le domaine du développement de compétences numériques hardcore. Je n’ai pas été déçu. Mon poste d’« expert de modélisation » consistait, à l’origine, à me spécialiser dans les métadonnées dites « de préservation ». Je devais donc jouer le rôle du normalisateur sur la manière de décrire les objets numériques conservés sous forme de « paquets » dans l’entrepôt numérique, et le fonctionnement de celui-ci. Un peu comme mes collègues du département des Métadonnées apportaient leur expertise en gestion de données structurées pour déterminer comment décrire la production culturelle dans nos catalogues. A la différence que lesdits collègues disposaient d’une compétence centenaire de description d’objets patrimoniaux « traditionnels », alors que moi je n’y connaissais malgré tout pas grand-chose, à l’encodage des données numériques. J’ai donc mis cinq ans avant de me sentir légitime sur ce poste – et croyez-moi, il arrive régulièrement que ce sentiment s’évanouisse, aujourd’hui encore. J’y ai par ailleurs développé une allergie carabinée aux « métadonnées de préservation » telles qu’elles sont généralement entendues, mais on y reviendra sans doute.

D’où je parle (1/2)

Pour commencer, le plus simple est de vous parler de moi. De mon parcours pour commencer, et je poursuivrai ensuite sur mon poste actuel et tout son cortège d’hésitations, d’espoirs, de rages et d’émerveillements. Si vous êtes ici pour apprendre des trucs en préservation numérique pratique, vous allez devoir ronger votre frein encore un peu, veuillez m’en excuser.

Si je dois faire une socio-analyse en quelques lignes, je dirais que je suis issu du côté paternel d’une petite bourgeoisie de province éprouvée par la vie et du côté maternel d’un monde agricole digne et droit, dont les enfants ont eu la chance de se sortir. Cela fait de moi un semi-héritier relativement peu solide dans sa confiance en sa capacité à agir sur le monde. Affecté par une très forte myopie, j’ai appris assez tôt ce que signifiait l’exclusion. J’ai également développé un goût romantique pour le passé lorsqu’il peut éclairer notre présent, d’où mes passions adolescentes pour des auteurs comme Arturo Pérez-Reverte ou Umberto Eco. A la vocation de dénicheur de secrets historiques et d’enquêteur en matière occulte, la voie de l’archiviste paléographe offrait un plan B acceptable. J’ai donc fait, entre autres merveilleuses disciplines, de l’histoire médiévale et du latin pour intégrer l’École nationale des chartes.

Today I learned…

J’aime bien la rubrique « Today I learned » du blog d’Alex Chan : des petits morceaux de connaissance pratique, sur plein de sujets différents. Je prévois de classer dans cette rubrique de petits billets du même tonneau.

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